La CSRS adopte un plan de redressement de 3 millions $
Le Conseil des commissaires de la CSRS a adopté un plan de redressement de 3 millions $, dont 1,8 million $ sera applicable immédiatement et 1,2 million $ sera à réaliser d’ici deux ans.
Rappelons que la CSRS a dû faire face à des compressions successives de 8,2 millions $ au cours des dernières années, ce qui a mené à des efforts budgétaires récents de 2,4 millions $. À la suite de nouvelles compressions de plus de 3 millions $ annoncées au mois de juillet dernier, le gouvernement du Québec a demandé à la CSRS un plan de redressement budgétaire comportant un certain nombre de mesures.
« Il s’agissait d’un exercice extrêmement difficile à faire en l’espace de cinq semaines, avec une obligation de consultations, rappelle le directeur général de la CSRS, monsieur Michel Bernard, qui réitère que les coûts administratifs de fonctionnement de la commission scolaire demeurent sous la barre des 5 %. Il faut cesser de penser que cela n’aura pas d’impact sur les services aux élèves. »
Les principales mesures du plan de redressement
Dans le cadre du plan de redressement de 3 millions $, voici une série de mesures qui seront appliquées :
- Réduction du personnel cadre et syndiqué de l’ordre de 830 000 $.
- Réduction de la formation du personnel de l’ordre de 267 000 $.
- Réduction des services complémentaires aux élèves de l’ordre de 674 000 $.
- Réduction des activités de vie étudiante de l’ordre de 323 000 $.
- Réduction dans le renouvellement des ententes et des contrats de services de l’ordre de 384 000 $.
- Compressions générales aux Services et aux écoles de l’ordre de 525 000 $.
« Nous sommes attristés de devoir toucher aux écoles mais c’est maintenant impossible d’effectuer ces coupures sans impacts concrets sur les services aux élèves dans les milieux», conclut le président de la CSRS, monsieur Gilles Normand, qui rappelle néanmoins que la CSRS investit 2,8 millions $ par année de plus que les subventions du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) depuis plusieurs années, pour aider les enfants vivant avec des difficultés à l’école. « Nous n’avions surtout pas envie de toucher aux mesures pour ces élèves dans les classes. Cependant, il faudra bien qu’un jour, ces compressions s’arrêtent. »