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Centre de services scolaire
de la Région-de-Sherbrooke

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Qualité de l'air

Le point sur la qualité de l’air

Mise à jour du 16 décembre 2024

Plusieurs personnes sont soucieuses de bien comprendre les orientations et les opérations en lien avec la qualité de l’air dans les établissements scolaires. Vous trouverez une mise à jour de renseignements sur ces questions dans cette page.

Résultats des lecteurs de paramètres de confort au CSSRS

Les données agrégées publiées ci-dessous ont été fournies par Nova Biomatique, l'un des fournisseurs des lecteurs de CO2 pour le ministère de l'Éducation, selon les paramètres de lecture et de calcul déterminés par ce dernier.

Année scolaire 2024-2025

* Les archives des résultats des lecteurs de paramètres de confort au CSSRS des années scolaires précédentes se trouvent ci-dessous.

Le parc immobilier du Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) est composé de :

  • 18 bâtiments ventilés mécaniquement,
  • 20 bâtiments ventilés naturellement,
  • 12 bâtiments hybrides (avec des sections ventilées mécaniquement et des sections ventilées naturellement).

Tous les bâtiments et locaux ventilés mécaniquement du CSSRS répondent aux normes actuelles, non seulement quant à la qualité de l’air et au niveau de CO2, mais aussi quant au fonctionnement et à l’entretien des équipements.1

Pour les bâtiments et locaux ventilés naturellement, il est évidemment nécessaire d’ouvrir les portes et fenêtres pour assurer une circulation d’air adéquate, comme cela a toujours été requis.

L’ajout de détecteurs de CO2 dans tous les locaux permettra néanmoins au personnel en place de mieux détecter si la circulation et l’échange d’air sont adéquats, tant sur une base quotidienne qu’hebdomadaire. Il importe cependant de voir le taux de CO2 comme un indicateur d’une bonne circulation d’air et non comme un indicateur du taux de contaminants dans l’air.

1. Pandémie de la COVID-19 – Rapport du groupe d’experts concernant la ventilation et la transmission de la COVID-19 en milieu scolaire et en milieu de soins - Salle de presse - MSSS (gouv.qc.ca)

Selon le ministère de l’Éducation2, il se peut que les taux montent exceptionnellement au-dessus des cibles lors des journées très froides. À ce moment, il est plus difficile d’ouvrir les fenêtres plus régulièrement. La sécurité des occupants n’est tout de même pas compromise. La ventilation est une mesure qui s’ajoute aux mesures déjà en place, telles que le port du masque, la distanciation et les mesures d’isolement en cas de COVID-19, par exemple. Elle doit être utilisée de manière optimale sans nuire au confort thermique des occupants. Ainsi, lorsque les conditions météorologiques sont extrêmes, que ce soit lors d’une canicule ou de grands froids, il est tout à fait normal que l’on gère la situation de manière particulière avec une procédure de circulation de l’air adaptée.3 L'ouverture partielle des fenêtres ne devrait se faire que pendant de courtes périodes de temps pour conserver une température confortable dans les classes.

2. Qualité de l'air intérieur dans les écoles - Ouverture des fenêtres par temps froid : le ministère de l'Éducation rappelle que le confort et la sécurité des élèves et du personnel scolaire doivent primer avant tout: Gouvernement du Québec (quebec.ca)

3. Document de référence sur la qualité de l’air dans les établissements scolaires (gouv.qc.ca)

Plusieurs éléments sont à considérer lorsqu’il est question de ventilation. En tant qu’organisation publique, le CSSRS accorde une grande importance au respect des normes et des directives ministérielles afin d’assurer des milieux scolaires sains et sécuritaires.

Ventilation naturelle

Il est vrai que la ventilation naturelle apporte son lot de défis pour les milieux. Les opérations permettant une meilleure circulation d’air exigent de l’adaptation et une bonne connaissance des particularités de cette ventilation.

Le CSSRS a d’ailleurs expérimenté au printemps dernier l’utilisation d’un échangeur d’air à usage local dans une classe afin d’en mesurer la balance des avantages et des inconvénients sur le terrain.

Principaux constats dans la classe

  • Avantage au niveau de l’automatisation de l’échange d’air avec l’extérieur;
  • Lectures de CO2 similaires (avant et après l’installation de l’échangeur d’air);
  • Encombrement dans la classe;
  • Bruit irritant pour l’enseignement;
  • Inconvénient possible au niveau du refroidissement du local en hiver et de son réchauffement en juin par l’entrée directe de l’air extérieur.

Bien que les avantages de la ventilation naturelle par l’ouverture des portes et fenêtres semblent l’emporter sur les inconvénients de l’installation systématique d’échangeurs d’air à usage local, le CSSRS dispose de 21 échangeurs d'air en inventaire si cela s'avère nécessaire.

Ventilation mécanique

Les systèmes centralisés de ventilation mécanique sont, quant à eux, équipés d’unités de chauffage, de climatisation et de contrôle d’humidité de l’air recyclé. Ces systèmes sont toutefois uniquement présents dans les bâtiments conçus avec de l’espace suffisant dans les plafonds et autres espaces intercalaires, car ils nécessitent de volumineux et de nombreux conduits.

Si l’installation de tels systèmes mécaniques centralisés dans les bâtiments ventilés naturellement était envisagée, cela impliquerait des travaux majeurs de plusieurs centaines de milliers de dollars par bâtiment. Outre des enjeux de faisabilité, de coûts et de main-d’œuvre, il faudrait également penser à la relocalisation de nombreux élèves pendant plusieurs mois dans des locaux qui ne sont pas disponibles.

Ce type de travaux nécessitent des orientations ministérielles spécifiques pour l’ajout (et non la mise à niveau ou le remplacement) de tels systèmes et une planification à long terme sur plusieurs années. Cet aspect est cependant toujours considéré et réalisé par le CSSRS lors de travaux d’agrandissement d’un bâtiment ventilé naturellement.

Purificateurs d’air

La Santé publique4 ne recommande pas l’installation de purificateurs d’air dans les classes des établissements scolaires. Contrairement aux échangeurs d’air, le Ministère ne rend d’ailleurs pas ce type d’appareil disponible. Bien que ces appareils puissent contribuer au sentiment de sécurité en captant certains contaminants qui pourraient être présents dans l’air, aucun outil ni aucun guide gouvernementaux ne permettent de déterminer le nombre, l’emplacement et le temps d’utilisation optimal de ces appareils, en fonction du volume d’air à filtrer et du nombre d’occupants.

De plus, ces appareils n’auront pas un impact significatif sur le taux de CO2. Malgré la présence de purificateurs d’air, une circulation et un échange d’air quotidien régulier avec l’extérieur demeurent requis pour remplacer le CO2 par de l’oxygène.

Soyez assurés que le CSSRS demeure à l’affût des orientations ministérielles quant à la qualité de l’air dans ses établissements.

4. Ventilation et transmission de la COVID-19 en milieu scolaire et en milieu de soins