Nouvelle murale à l'école secondaire du Triolet
Réalisé par les artistes Vincent Arnold et Georges-Étienne Royer-Gagné, accompagnés de quelques élèves, le projet de murale, qui a débuté au mois de novembre dernier, avait pour but d’intégrer la participation des élèves. Concrètement, les jeunes ont eu un droit de regard sur les maquettes, peinturé et observé le processus de création tout au long de la réalisation de l’œuvre. Les artistes ont ajouté des thèmes qui étaient en lien avec l’école, selon les suggestions des élèves participants.
Les couleurs de l’établissement et les thématiques représentant différents profils scolaires ont guidé la création visuelle de la murale en 2D, afin que la proposition représente le cœur et l’âme de l’école. Par exemple, on peut y voir le mouvement d’un ballon de basketball, un trait de peinture et un pinceau représentant les arts plastiques, une boussole avec une rose des vents représentant la vocation Santé globale, un manche de guitare représentant la musique, un schéma électrique représentant la robotique, etc.
Les couleurs jaune et or ont été choisies afin que le visuel soit épuré et calme. La couleur bourgogne des casiers et des colonnes complète parfaitement l’œuvre. Le symbole de la lettre T du logo de l’école du Triolet exprime finalement le souci de l’école d’offrir aux élèves un environnement agréable qui leur ressemble et qui représente bien l’établissement.
« C’est une œuvre significative et originale : les mains sur les murs, accomplissant des actions figuratives, ont été peintes de façon réaliste, afin de contraster avec les éléments jaunes schématisés et dynamiques. Pour les élèves, ces mains représentent une projection possible vers la vie adulte. C’est vraiment efficace! », s’exclame l’enseignant en arts plastiques et responsable du projet, monsieur Clôde Beaupré.
En conclusion, cette œuvre représente fidèlement l’école secondaire du Triolet, sans le risque qu’elle ne se démode au cours des prochaines années, étant donné le style préconisé. « Nous sommes fiers d’avoir réussi à compléter le projet, malgré les nombreuses contraintes reliées à la COVID-19, qui ont rendu sa réalisation plus longue et ardue, dans un milieu en mouvance constante », soutient la directrice adjointe de l’école, madame Julie Cayer.
Ce projet, de l’ordre de 14 000 $, a reçu une subvention du comité Tags et graffitis de la Ville de Sherbrooke ainsi qu’une aide financière de la Fondation de l’école du Triolet et de l’établissement.