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Centre de services scolaire
de la Région-de-Sherbrooke

Centre de services scolaire
de la Région-de-Sherbrooke

Un bilan encourageant!

Rester à l’école, c’est une idée qui fait son chemin!

C’est maintenant qu’il faut s’en parler!

Même si les élèves de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSRS) sont de moins en moins nombreux à abandonner l'école, tel que l’indique le taux de décrochage scolaire 2010-2011 de 18,2 %, la lutte au décrochage se poursuit, avec le déploiement de la campagne « Faut s’en parler! ».

 

Depuis plusieurs années, la CSRS analyse les données reliées au décrochage scolaire pour tenter d’y faire obstacle. Le même constat s’impose d’une année à l’autre : nombreux sont les jeunes qui prennent leur décision pendant la période charnière de l’été. Parmi les élèves qui ont quitté la CSRS sans l’obtention d’un diplôme ou d’une qualification, 63 % ont fait ce choix durant la période estivale en 2008-2009, comparativement à 48 % en 2012-2013, selon les données préliminaires.

« L’année scolaire s’étant peut-être terminée sur une note négative, certains jeunes se sont donné les vacances pour décider de ce qu’ils feraient. Ils pèsent probablement en ce moment les pours et les contres d’un retour à l’école, souligne le président de la CSRS, monsieur Gilles Normand. Il n’y a pas de mal à se questionner : c’est le propre de la jeunesse, c’est sain et cela fait naître les plus grandes réussites. Sauf que pour plusieurs, la balance risque de pencher du mauvais côté : quitter l’école et prendre le risque d’un avenir incertain. »

La campagne « Faut s’en parler », qui en est à sa cinquième année d’existence, a donc encore toute sa raison d’être en valorisant la poursuite des études auprès des jeunes, en assurant le suivi des élèves à risque et en offrant un service de référence aux parents pendant ce moment crucial de l’année.

 

Un bilan encourageant

Dès la première campagne en 2009, les résultats ont été probants : 85 % des élèves de 4e secondaire, qui avaient été ciblés puis contactés par téléphone, s’étaient finalement réinscrits à l’école. Ce pourcentage est grimpé à 92 % lors de l’opération de l’année dernière. Quant aux élèves ciblés de 5e secondaire, près de 83 % ont décidé de poursuivre leurs études ou ont obtenu un diplôme en 2010. Ce pourcentage est passé à 89 % en novembre 2012.

 

Une campagne aux multiples actions

Forte de ce bilan, la CSRS a décidé de renouveler l’expérience cette année en maintenant ses multiples actions. Les parents reçoivent de l’information additionnelle sur le bulletin de leur jeune de 5e secondaire en lien avec la sanction des études. Au début du mois d’août, la CSRS a envoyé 1 425 cartes postales personnalisées aux parents des élèves de 15 et de 16 ans, afin de leur rappeler de rester à l’affût pendant l’été et d’encourager leur jeune à retourner à l’école.

De plus, 330 jeunes à risque de décrochage pendant les vacances ont été ciblés et seront contactés dans le cadre d’une relance intensive. L’objectif du contact personnalisé est de connaître leur motivation à rester à l’école et de les inciter à le faire, en plus de répondre à leurs questions.

Une personne-ressource est également disponible pour répondre aux questionnements des parents par l’entremise de la page web info-décrochage, en ligne depuis le début du mois d’août (www.csrs.qc.ca/fr/info-decrochage). La campagne « Faut s’en parler » mise finalement sur des actions de sensibilisation auprès du public.

 

Devenir un exemple pour les autres

Soucieux de faire une différence, plusieurs élèves des écoles secondaires de la CSRS symbolisant la persévérance scolaire ont d’ailleurs uni leur voix au président pour envoyer un message fort aux jeunes qui hésitent encore à retourner à l’école.

La Fondation pour les élèves de la CSRS est partenaire pour une troisième année consécutive de l’opération médiatique. « La persévérance scolaire est l’un des sujets de l’heure à quelques jours de la rentrée scolaire. Je souhaite que notre message fasse son chemin jusqu’aux jeunes qui hésitent encore à retourner à l’école. Et je souhaite par-dessus tout que nos jeunes restent à l’école! », précise le président de la Fondation, M. Daniel Fillion.

Ensemble, les élèves et les deux présidents ont incité les adolescents à revenir sur les bancs d’école dans moins de deux semaines. « Obtenir son diplôme rapporte un meilleur emploi, plus de choix et un meilleur salaire. Les emplois les plus intéressants et les plus payants demandent au minimum une bonne formation et des compétences. Diplôme en main, rien n’égale la fierté d’avoir réussi! », ont-ils conclu en chœur.