Deux lauréates du concours littéraire Sors de ta bulle!
Il aura fallu des ajustements et de la patience pour enfin connaître les gagnantes et gagnants de la 16e édition de ce concours d’écriture s’adressant aux jeunes du deuxième cycle du secondaire de la région de Sherbrooke.
L’arrivée de la pandémie, avec pour conséquence la fermeture des écoles en mars dernier, a obligé tant l’équipe des animatrices que les élèves participants à s’ajuster très rapidement. Ainsi, le dépôt des manuscrits, initialement prévu pour la mi-mai, a été reporté à la mi-août. C’est dans ce contexte chamboulé de travail à distance et d’accompagnement réduit que sept élèves persévérant(e)s, il faut le dire, ont tout de même déposé un manuscrit le 15 août dernier.
Le jury, composé de Raphaëlle B. Adam, de Marie-France Desrochers et de Lise Blouin, s’est alors mis au travail afin de déterminer quelles oeuvres se mériteraient les Bulles de bronze, d’argent et la Bulle d’or d’édition des Six Brumes.
À l’issue d’une rencontre de délibérations en visioconférence, il a été décidé à l’unanimité que pour cette 16e édition du concours, il n’y aurait pas de Bulle de bronze, ni malheureusement de Bulle d’or (donc, pas d’oeuvre publiée). Une première en 16 ans de Sors de ta bulle!. Cependant, deux manuscrits ont suffisamment retenu l’attention du jury pour se mériter chacun une Bulle d’argent.
C’est lors d’une soirée de dévoilement virtuelle tenue le 14 octobre dernier que nous avons pu connaître le nom des deux lauréates des Bulles d’argent. Il s’agit d’Ariane Laroche de l’école secondaire de la Montée, pour son roman « Eden », et de Mégan Corbeil de l’école internationale du Phare, pour son roman « Ne m’oublie pas ». Deux romans dont la cohérence de l’univers narratif et le style littéraire, entre autres qualités, sont remarquables. Félicitations à ces deux gagnantes!
Finalement, il importe de remercier toute l’équipe de Sors de ta bulle!, les élèves, les écrivains conseils, les lecteurs critiques, les membres du jury, les multiples partenaires littéraires, éducatifs, financiers et amis, sans qui cette 16e édition n’aurait pu se rendre à terme dans ce contexte tout à fait particulier que nous connaissons depuis le printemps.